.::EDD Éducation au développement durable: :.

Quelles activités pédagogiques mettre en oeuvre...

15 / 05 / 2020 | Clarisse MAZIN

Quelles activités pédagogiques mettre en oeuvre avec nos élèves pour agir et changer le monde après la crise du covid-19 ?

1) On se lance un DEFI pour imaginer le monde de demain
 l’exemple du lycée Charles de Gaulle à Longperrier Seine et Marne

 Le concours Réinventer le Monde, initié par l’AFD, invite les élèves, étudiants et associations à raconter un monde plus juste et durable, en s’inspirant de projets menés en France et ailleurs dans le monde.

Pour aller plus loin :travailler sur des documentaires

« Demain est à nous »
Dans son documentaire Demain est à nous, le cinéaste Gilles de Maistre a filmé des enfants qui, aux quatre coins du monde, s’engagent pour rendre le monde meilleur et lutter contre les maux qui le rongent : exploitation d’êtres humains, travail des enfants, mariages forcés, pauvreté, destruction de l’environnement....

Pistes pédagogiques pour travailler à partir du film « Demain »
https://www.zerodeconduite.net/ressources/5244
https://deutsches-filminstitut.de/wp-content/uploads/2016/10/cinefete17_demain.pdf
https://www.demain-lefilm.com/enseignants
https://accelerateurcitoyen.files.wordpress.com/2017/08/fiche-peda-film-demain-ok.pdf
https://www.e-media.ch/events/Demain

« 2040 »
http://w2.ac-poitiers.fr/histoire-arts/sites/histoire-arts/IMG/pdf/2040-dp_0.pdf

Le documentaire Douce France
Synopsis : « Amina, Sami et Jennyfer ont 17 ans. Ils habitent en Seine-Saint-Denis, banlieue parisienne. Cette année, au lycée, ils mènent avec leur classe une enquête sur EuropaCity, parc de loisirs et de commerces qui projette de se construire sur d’importantes terres agricoles proches de chez eux. D’abord indifférents à l’avenir de ces terres, séduits par la promesse de divertissement et d’emplois, Amina, Sami, et Jennyfer vont progressivement se faire leur propre avis. Au gré de leurs investigations, ils rencontrent promoteurs, élus, militants, paysans et commerçants. À l’aube de leur choix d’orientation, ils changent et agissent au cœur de leur territoire. »

2- Se reconnecter à la nature


Pourquoi faire le choix d’enseigner dehors ?
Sarah Wauquiez, enseignante, psychologue et pédagogue par la nature explique l’intérêt d’enseigner dehors présente cinq raisons essentielles pour enseigner dehors pendant et après le confinement.

Source sur le site canadien L’éducation en plein air

De nombreuses idées et ressources à découvrir grâce au dispositif JARDINS DE CRETEIL sur le site EDD de Créteil (http://edd.ac-creteil.fr/-Jardins-de-Creteil-65-)

Le jardin, un lieu de vie... et de classe !

Ressources du dispositif Jardins de Créteil de l’académie de Créteil :
 Sciences participatives à travers l’observation des oiseaux et plus largement tous les parcours de Vigie Nature Ecole.
 Travailler la langue français et le numérique au jardin
 Identifier des êtres vivants et reconnaître les chants des oiseaux via des applications gratuites (Seek et Shazaam)
 Si ma classe idéale était un jardin...
 Fiche technique Hôtel à insectes
Fiche technique Le tipi de lierre
Fiche technique Concevoir une mangeoire : L’article est en cours de rédaction

Fiche technique Graffiti végétal
Entretenir le jardin avec les élèves après le déconfinement
 Que peut-on encore semer au mois de juin ? (Fiche en cours de rédaction)
 Fiche Technique : Le potimarron

D’autres ressources :
 Site Oiseaux des jardins 1
-Agir pour la biodiversité locale : La biodiversité locale nous concerne tous et nous pouvons tous faire notre part dans notre quotidien pour la préserver (jardin-balcon-rue).


 Une initiative du Programme des Nations Unies pour l’environnement (PNUE) propose, avec des partenaires, « L’Ecole de la Terre  »

(Earth School).Le contenu comprend des vidéos, du matériel de lecture et des activités (qui seront traduits en 10 langues pour aider les élèves à comprendre l’environnement tout en considérant leur rôle dans celui-ci. Il est disponible gratuitement sur le site Web de TED-Ed.

3-Repenser nos modes de vie

a) les mobilités
Comment penser les déplacements au moment du déconfinement dans une aire urbaine comme celle de Paris où d’ordinaire, ce sont 9,4 millions de déplacements qui sont faits en transports en commun chaque jour en Île-de-France (sur 43 millions de déplacements quotidiens), principalement vers et dans le cœur de l’agglomération ?

Dominique Riou est chargé d’études au département Mobilité Transport de L’Institut Paris Region depuis 1999. Spécialiste de l’ensemble des problématiques urbanisme-transport, il explique dans un entretien paru le 22 avril 2020 (1)que la « mobilité de déconfinement devrait donc être largement individuelle, c’est-à-dire à pied, à vélo, en deux-roues motorisés ou en voiture » car « pour des raisons techniques de reprise du service, mais surtout principalement sanitaires, en raison du respect des règles de distanciation, les transports collectifs ne pourront reprendre pleinement leur rôle dans l’immédiat ».

Toutefois le retour à une utilisation de la voiture individuelle aurait un impact sur la qualité de l’air d’où l’idée de favoriser la pratique du vélo. « Le développement du vélo répond également à une demande sociale de plus en plus importante, avec à la clé, des enjeux de santé et environnementaux importants. Sa progression dans la mobilité urbaine des grandes villes est indéniable malgré, parfois, des contextes restant peu favorables. ».

En 2019, l’Île-de-France est couverte par plus de 5 800 km de voiries cyclables, dont 1 860 km de pistes cyclables, réalisées au fil des années par les collectivités locales en charge de voirie : départements, EPCI et communes, ainsi que l’État. La Région Île-de-France vient d’annoncer, ce mois d’avril, son soutien à la proposition faite par le collectif Vélo Île-de France à hauteur de 300 millions d’euros pour la création d’un réseau structurant à haut niveau de service, afin d’offrir une alternative nouvelle à une partie des usagers de la voiture et des transports en commun.

Sa réalisation devrait être amorcée rapidement sous la forme de pistes cyclables temporaires, au moment où il est nécessaire de limiter la fréquentation des transports en commun pour des raisons sanitaires. Ce projet prend appui sur l’« urbanisme tactique » c’est-à-dire qu’au lieu de construire des équipements définitifs, on met n place des installations légères et temporaires. Des plots, des barrières, ou un simple marquage au sol, par exemple, pour transformer en piste cyclable une voie réservée d’habitude aux automobiles.

Sources
(1) Sur le site Institut Paris Région :
Le vélo sera au cœur de la mobilité post-confinement, Interview de Dominique Riou (22 avril 2020) institutparisregion.fr/mobilite-et-transports/modes-actifs/le-velo-sera-au-coeur-de-la-mobilite-post-confinement.html ?utm_source=email&utm_campaign=6clics_lactu_de_LInstitut_Paris_Region__120__23_avril_2020&utm_medium=email

L’urbanisme tactique : projets légers, grandes mutations ? (22 avril 2020)

Agir avec les élèves en mettant en place un plan éco-mobilité scolaire
Site de l’ADEME : https://www.ademe.fr/plan-deplacements-etablissement-scolaires-deplacer-autrement-tous-gagnants

Portail national de l’éco-mobilité scolaire

MOOC Mobilités actives à l’école

b) Consommer autrement : le choix des circuits courts
La quinzaine du commerce équitable
Un projet d’économie sociale et solidaire ( http://www.cahiers-pedagogiques.com/S-entraider-c-est-apprendre)

Pour aller plus loin
 Le confinement, un test grandeur nature pour les circuits courts (https://theconversation.com/le-confinement-un-test-grandeur-nature-pour-les-circuits-courts-135666)
 Le confinement profite au bio, article publié dans la Tribune 8 avril 2020 (https://www.latribune.fr/entreprises-finance/transitions-ecologiques/alimentation-le-confinement-profite-au-bio-844704.html)
 Sur le site de l’ADEME, la brochure L’IMPACT ENVIRONNEMENTAL DES CIRCUITS D’ALIMENTATION COURTS ET DE PROXIMITÉ
(https://www.ademe.fr/sites/default/files/assets/documents/avis-ademe_circuits-courts_201706.pdf)
 Site Institut Paris Région
La question de l’alimentation dans une région urbaine comme l’Île-de-France (mars 2019)
Une métropole à ma table. L’Île-de-France face aux défis alimentaires(2017)