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Imaginer des futurs désirables : retour des éco-délégués académiques sur l’atelier de design fiction assisté par l’IA organisé avec Réseau Canopé pour le CAVL EDD

30 / 06 / 2024 | Maxime TREIBER
  • Les éco-délégués du CAVL (Conseil académique de la vie lycéenne) sont des élèves volontaires pour s’investir sur les thématiques du développement durable, élus au CAVL parmi et par les élèves des CVL (Conseil de la vie lycéenne) de tous les lycées et les EREA de l’académie.
  • Le 23 avril 2024, les éco-délégués et les autres élus du CAVL se sont projetés dans des futurs possibles en 2050 au cours d’un atelier de design fiction, organisé avec l’atelier Canopé de Seine Saint Denis . En partant des scénarios prospectifs de I’ADEME pour 2050, les élèves ont eu l’opportunité de construire des visions positives et désirables du futur, auxquelles chacun peut consentir. Ils les racontent en récit et en images, à l’aide de l’intelligence artificielle. Un exercice innovant qui a beaucoup plu et dont Abira résume en images les principales étapes : présentation de l’objectif et des scénarios de l’ADEME, création et écriture collaborative assistées par l’IA, présentation collective des récits et images. Merci à Réseau Canopé pour ce moment positif de projection dans l’avenir ! Une modalité intéressante pour lutter contre l’éco-anxiété.

  • L’Aube de la Génération Frugale (productions à partir du scénario 1 de l’ADEME)
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Sonia Rigaud, directrice dynamique de l’agence de voyage écoresponsable « Voyages Verts », entra dans son bureau lumineux de la région parisienne. Le soleil du matin inondait la pièce, apportant une touche de chaleur à l’atmosphère professionnelle. Aujourd’hui était un jour important : une réunion avec son équipe pour planifier les voyages de l’année prochaine. L’élément déclencheur se produisit lorsque l’équipe prit une décision audacieuse : se concentrer sur le tourisme local, en particulier sur les exploitations agricoles. L’objectif de Sonia était clair : visiter plusieurs domaines agricoles en utilisant des moyens de transport doux, à la recherche d’un partenariat qui permettrait à son agence de proposer des expériences uniques et durables à ses clients. Sonia enfourcha son vélo électrique et se mit en route. Elle visitait une première exploitation, mais en sortit déçue. Les pratiques agricoles n’étaient pas aussi écologiques qu’elle l’espérait, et le stress commença à s’installer. Elle craignait de ne pas trouver le partenaire idéal pour « Voyages Verts ». Finalement, Sonia arriva au domaine de Mamadou Konoma, un agriculteur épanoui de 39 ans qui vivait en campagne. Il avait entendu parler de son arrivée et l’accueillit chaleureusement. Mamadou, beau et sûr de lui, incarnait les valeurs de solidarité et de vivre-ensemble que Sonia recherchait. Le climax se produisit lorsque Sonia découvrit que Mamadou avait non seulement adopté des pratiques agricoles durables, mais qu’il avait également créé un écosystème vertueux en collaborant avec d’autres agriculteurs locaux. Les visiteurs de son domaine pouvaient non seulement découvrir ses cultures, mais aussi apprendre les uns des autres et s’engager dans des activités respectueuses de l’environnement. Sonia, impressionnée par l’approche de Mamadou, décida que son agence collaborerait avec lui. Elle était fière de soutenir un agriculteur qui partageait sa vision d’un avenir plus vert et plus équitable.

  • Technologies vertes (productions à partir du scénario 3 de l’ADEME)
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Dans le sud de la France, à l’horizon ondulant des vignobles et des oliveraies, se dressait une maison autonome, nichée au cœur d’une communauté écologique. Cette demeure, conçue par la scientifique Marie-Thérèse, était un havre de durabilité et d’innovation, témoignant de la transition écologique réussie de notre monde en 2050. La maison de Marie-Thérèse, construite selon les principes des technologies vertes, était une merveille d’ingéniosité et d’efficacité énergétique. Les panneaux solaires sur le toit et les éoliennes miniatures dans le jardin fournissaient une énergie renouvelable et inépuisable. L’eau de pluie était collectée, filtrée et réutilisée, tandis que les déchets organiques étaient compostés pour enrichir le sol du jardin partagé. Marie-Thérèse, 36 ans, était une scientifique passionnée, spécialisée dans les transports verts. Elle avait grandi à la campagne, à Aix-en-Provence, et avait conservé un amour profond pour la nature. Elle vivait dans cette maison autonome avec trois chats, qu’elle avait sauvés de la rue, et était une végane convaincue. Sa vie était empreinte de simplicité et de frugalité, en harmonie avec les principes de la génération frugale. Un matin, alors qu’elle s’affairait dans son laboratoire attenant à la maison, Marie-Thérèse fut interrompue par une nouvelle inquiétante. Ses plantations dans le jardin partagé étaient envahies par des limaces, qui menaçaient de ruiner ses cultures. Elle décida de réagir et de trouver une solution pour se débarrasser de ces indésirables. Son premier réflexe fut de faire appel à son ami et collègue, Aaron, ingénieur en robotique et résidant à Paris. Elle lui décrivit le problème et lui demanda s’il avait une solution technologique à lui proposer. Aaron, curieux et altruiste, se mit aussitôt à la recherche d’une solution. Après plusieurs heures d’investigation, il découvrit que déposer des bols de bières dans le jardin pouvait repousser les limaces. Marie-Thérèse, intéressée par cette solution peu coûteuse et écologique, décida de l’adopter. Elle fit part de sa découverte à ses colocataires et leur proposa de mettre en place cette méthode dans le jardin partagé. Après un vote démocratique, la proposition fut acceptée et les bols de bières furent disposés dans le jardin. Au bout de quelques jours, le résultat fut sans appel : les limaces avaient déserté les plantations de Marie-Thérèse. La solution avait fonctionné, et la scientifique était ravie d’avoir pu régler ce problème grâce à une méthode simple et respectueuse de l’environnement. Cette histoire, qui pourrait sembler anecdotique, est en réalité un symbole fort de la transition écologique réussie de notre monde en 2050. Elle témoigne de la capacité de l’humanité à s’adapter et à innover pour préserver notre planète, en mettant en œuvre des solutions fondées sur les technologies vertes, la coopération territoriale et la frugalité.